Chercher les mots…

… pour présenter ce Festival d’Avignon 2024

En cette année 2024 (78e édition), comme les autres années, le Festival d’Avignon, « … est un festival de création qui se bat pour que les artistes soient libres de chercher des mots, des sons, des gestes et des images pour dire et habiter ce monde ». C’est ainsi que Tiago Rodrigues, l’ordonnateur de cet événement, a fait de cette expression : « chercher les mots », le titre de la présentation de son programme. Ce programme nous parlera de notre monde menacé par la guerre, les inégalités, les extrémismes et l’urgence climatique… Quant au public , il viendra pour entendre la parole qui nourrira le débat démocratique, débat qui succède généralement à l’expérience collective des arts vivants.

Quel programme !

Quel programme ?

Il est en ligne, sur https://festival-avignon.com/

, précisons qu’il ouvrira avec « Dämon » d’Angelica Liddell (photo à la une de cet article), à la Cour d’Honneur ; qu’il se clôturera avec Warlikowski… à la Cour d’Honneur également.

Et nous, entre ces deux événements, aurons rencontré des artistes argentins, allemands, polonais, ukrainiens, biélorusses, suisses, uruguayens, espagnols, français, maliens, catalans, péruviens, portugais, chiliens, anglais, congolais.

Nous les aurons rencontrés dans leurs spectacles, rencontrés lors de conférences de presse, au Café des Idées, dans des expositions plastiques ou des installations, lors de lectures ou de projections cinématographiques, de créations chorégraphies ou musicales.

Dans ce contexte de création artistique, nous dirons que « chercher les mots », c’est rechercher l’inspiration nécessaire pour exprimer ses idées de manière créative et authentique. Ce qui implique de puiser dans ses propres expériences, ses observations ou émotions, ainsi que dans les œuvres d’autres artistes. « L’art ne garantit pas le bonheur, mais améliore nos chances de le poursuivre« , conclut le dramaturge portugais.

Bon Festival 2024 !

1 réflexion sur « Chercher les mots… »

  1. Ainsi en va-t-il d’Avignon cette année, avec l’espagnol comme langue invitée par le In. Des noms de metteurs en scène, des titres d’œuvres peuvent guider le festivalier en perdition sur le pont de cette 78ème édition : Angelica Liddell avec Dämon en la Cour d’honneur du Palais des Papes, Tiago Rodrigues avec Hécube, pas Hécube à la carrière de Boulbon, Gabriel Calderon avec son Historia d’un senglar (o alguna cosa de Ricard) au Théâtre Benoît XII, Mohamed El Khatib avec La vie secrète des vieux à la Chartreuse de Vileneuve Lez Avignon, Caroline Guiela Nguyen avec Lacrima au Gymnase Aubanel, Boris Charmatz avec sa Liberté cathédrale au Stade de Bagatelle, Baro d’evel avec Qui som ? en la Cour du Lycée Saint-Joseph, Tiziano Cruz avec Soliloquio (me desperté y golpeé mi cabeza contra la pared) au Gymnase du Lycée Mistral, Silvia Peréz Cruz avec Toda la vida, un dia à l’Opéra Grand Avignon…

    Michèle Jung

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